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Ile de la Cité / Paris /// 11 janvier 2017 Installation monumentale

toile imprimée

Pour les Voeux du BAAM, Bureau d’Aide et d’Accueil aux Migrants

Il y a 200 ans, un navire naufragé au large de la Mauritanie, La Méduse, vit ses occupants construire avec des moyens de fortune un radeau de survie. L’embarcation freinant l’avancée des canaux de sauvetage, les officiers décidèrent de couper ses amarres, abandonnant les malheureux. Plus de 150 personnes trouvèrent la mort dans des conditions épouvantables sur ce Radeau de La Méduse abandonné à son sort qui fut immortalisé par le peintre Géricault.La similitude avec les bateaux de réfugiés qui chavirent en Méditerranée semble s’imposer. D’où la réalisation d’un Radeau de Lampeduse émergeant dans la Seine au moment où l’espoir renait, lors des traditionnels voeux de nouvel an. Les autorités européennes ont cessé d’envoyer des bateaux pour secourir les réfugiés en Méditerranée. Objectif : qu’ils cessent de risquer leur vie chez nous pour la sauver. Interrogé sur la peur et le courage nécessaires pour se jeter à l’eau, l’un deux a répondu dans le documentaire «La mécanique des flux» de Nathalie Loubeyre et Joel Labat : «Non, je n’ai pas peur, je suis déja mort».

"Eux c'est nous"

Photos prises par la marine italienne au large de l'ile de Lampeduse

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